On ne peut y échapper complètement.....alors on s'y habitue et on trouve normal qu'elle prenne autant de place dans notre vie.
Quand j'étais petit, dans mon lit, je suppliais les petits hommes verts de venir me chercher, j'étais malheureux, pourtant pas maltraité mais pas heureux pour autant. J'ai commencé a me refermer en moi, ainsi, pas de risque, pas de lumière et c'est la que la solitude est devenue un mode de vie, mais je souffrais moins, alors, c'était ok.
Les années ont passé, il y a eu les filles, l'amour et le sexe. Ah le sexe ! il m' a sorti de mon antre, les hormones ont eu le dessus. Mais pas question de m'engager, si je devenais vulnérable, elles me feraient surement du mal. gentil presque tout le temps, sortant les crocs quand on m'approchait trop. Puis a la fin, devenir invivable pour qu'on me quitte.....qu'on ne prenne pour un salaud qu'après. Orgueil oblige, je ne suis pas un salaud merde, c'est elle qui est parti. Souffrance souffrance, tant de solitude.
Puis un jour, j'en ai eu marre, j'avais tout essayé, rien ne marchait, j'étais fait pour le célibat voila ! Pas de souffrance, mais pas de gain. Petite souffrance de la solitude, mais moins pire que l'alternative.
Puis , la maladie, souffrance physique, plus facile a gérer. Peu de changements au mental, mais je me sentais de plus en plus mal dans ma peau, une transformation s'est faite peu a peu, maudite tête dure qui résiste au changement.
J'ai changé mon attitude. Je suis heureux! Positif. Tout va mieux, mais ça me faut la trouille. Et si je perdais tout ça....je souffrirais non ?
